Mâcon-Saint-Gengoux-Le-National

Caractère des vins

Les Blancs

Bénéficiant d’un grand potentiel de production du fait d’une vaste aire délimitée et de la diversité topographique des villages la constituant, le Mâcon- Saint-Gengoux demeure pourtant une cuvée confidentielle.
D’un bel or jaune mat, il offre un nez très aromatique marqué par les fruits à coque (amande), fruits à chair jaune (abricot, pêche) mêlés à une palette florale quelque peu miellée voire cireuse notamment du fait de l’évolution. Il présente un bon volume en bouche et un gras lui procurant rondeur et souplesse.

les Rouges

D’un beau rubis clair et brillant, le vin s’ouvre sur des notes de grenadine, de gelée de groseille lui apportant un fruité flatteur. En l’aérant d’avantage, on perçoit la chaleur des épices (cannelle, poivre blanc) et un accent plus animal (musc). En bouche, les tanins bien présents mais souples procurent une sensation de gourmandise.

COULEURS

Production

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Hectares

mâcon-Saint-Gengoux-Le-National

Dénomination géographique complémentaire de l’appellation régionale « Mâcon » dans le vignoble du Mâconnais, en Saône-et-Loire.

Depuis le décret de 2011, le nom de Mâcon suivi de Saint-Gengoux-le-National désigne les vins blancs, rouges et rosés issus de l’aire délimitée à l’intérieur des communes de Ameugny, Bissy-sous-Uxelles, Bonnay, Bresse-sur-Grosne, Burnand, Champagny-sous-Uxelles, Chapaize, Cortevaix, Curtil-sous-Burnand, Lournand, Malay, Massy, Saint-Gengoux-le-National, Saint-Ythaire, Salornay-sur-Guye, Savigny-sur-Grosne, Sigy-le-Châtel, La-Vineuse.

Situation Géo-Historique

Au-delà de la forêt de Chapaize et de la vallée du Grison, affluent de la Grosne, le vignoble du Mâcon-Saint-Gengoux-le-National se place en satellite à l’extrême nord-ouest du vignoble du Mâconnais. Il assure la transition vers la Côte chalonnaise dont il occupe les premiers escarpements.
Bien qu’appelé temporairement Jouvence lors de la période révolutionnaire en raison de la présence de ses nombreuses fontaines, c’est bien la vigne qui a assuré la prospérité de Saint-Gengoux-le-Royal, renommé Saint-Gengoux-le-National par les Républicains, en 1882. En effet, vers 1100, les moines de l’abbaye de Cluny établissent un doyenné, autour de l’église dédiée au saint Gengoux, centre d’une exploitation agricole dont la production première est le vin. Parcourant le bourg médiéval fortifié par le Roi Louis VII à la fin du XIIe siècle, le nom des rues ainsi que le musée de la tonnellerie témoignent d’une intense activité artisanale et commerciale. De même, la présence clunisienne, motrice historique de la viticulture, est partout rappelée dans les villages composant l’appellation : la grange Sercy, le prieuré de Saint Hyppolite, le Clos de Montrachet, la grange de Hautecour à Sigy, La Vineuse.

Les données naturelles

Niveau 1

De façon discontinue entre les collines du Clunisois et les premières hauteurs de la Côte Chalonnaise, le vignoble à une altitude de 250 mètres, domine les pâturages et la campagne polyculturale de la vallée de la Grosne (197 mètres). Ses bordures procurent un climat tempéré à légère tendance continentale où la pluviométrie engendrée par les masses d’air océaniques venant de l’ouest avoisine la moyenne haute soit les 850 mm par an.

Niveau 2

La configuration topographique s’avère assez originale dans le contexte mâconnais tandis qu’en termes géologiques, deux terroirs s’imposent. Les Monts Roch, Goubot et Péjus délimitent le site d’implantation de Saint-Gengoux et offrent sur leurs flancs nettement calcaires une exposition très privilégiée sud-sud-est. Ce type de substrat se retrouve sur les mamelons du Clunisois émergeants des alluvions récents du lit de la Grosne vers Bissy-Sous-Uxelles et aussi dans la région de Charnay-les-Macon. Au sud-ouest, la vigne exposée à l’ouest ou à l’est, gravit plus épisodiquement les marnes (calcaires argileux) liaso-triasiques (-220 MA sur La Vineuse, Salornay).