Mâcon-Milly-Lamartine

Mâcon-Milly-Lamartine

Caractère des vins

Les Blancs

Le Mâcon-Milly-Lamartine présente en sa famille des profils nuancés reflétant la diversité de son terroir. D’un jaune doré brillant, son nez peut s’avérer très flatteur voire solaire par sa générosité aromatique où se mêlent les arômes de fruits à chairs jaunes (abricot, pèche) conjugués à quelques notes de fruits exotiques (mangue). En bouche il apparaît comme un vin structuré : on sent de la matière et du volume contrebalancé par une finale assez vive.

les Rouges

D’un beau grenat à la couleur très intense, le Mâcon-Milly-Lamartine issu du cépage Gamay offre des saveurs gourmandes de petits fruits rouges et noirs (fraise écrasée, cerise, myrtille) alliées à des arômes de fleur de pivoines. Velouté en bouche du fait de tannins bien arrondis, la finale s’avère croquante et légèrement épicée.

COULEURS

Production

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Bouteilles
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Hectares

mâcon-Milly-Lamartine

Dénomination géographique complémentaire de l’appellation régionale « Mâcon » dans le vignoble du Mâconnais, en Saône-et-Loire.

Depuis le décret de 2005, le nom de Mâcon suivi de Milly-Lamartine désigne les vins blancs, rouges et rosés issus de l’aire délimitée à l’intérieur des communes de Berzé-la-ville, Berzé-le-Chatel, Milly-Lamartine et Sologny.

Situation Géo-Historique

Situé à l’ouest du plus long des chaînons calcaires allant du nord de Tournus à Fuissé au sud, le vignoble de Milly-Lamartine occupe les derniers versants occidentaux du vignoble du Mâconnais. Dans sa partie méridionale, il respecte les limites communales où commencent les aires du Mâcon-Pierreclos et du Mâcon-Bussières.
Poète, historien, homme politique et Maire du village en 1812, la renommée de l’enfant du pays ne pouvait que bénéficier à la notoriété, notamment viticole, de la commune. Ainsi, Milly associe son nom à celui de Lamartine par décret en 1902. S’autoproclamant lui-même « grand vigneron », il se consacre à son domaine familial comme à un sacerdoce partageant six cents pièces (tonneaux) de vin avec ses nombreux métayers. Toujours enclin au souvenir de la Terre natale qui a vu passer avant lui les puissants Barons de Berzé-le-Châtel et les visites régulières de l’abbé de Cluny, Hugues de Semur, à Berzé-la-Ville, Lamartine pousse encore plus loin le mysticisme lors de son voyage en Orient en 1832. Il arrose alors solennellement de vin de Milly la Terre Sainte du Jardin des Oliviers, à l’endroit même où selon la tradition, le Christ reçut d’un ange un calice en signe d’acceptation de sa destinée.

Les données naturelles

Niveau 1

Autour de Milly-Lamartine et à Sologny, le vignoble sous influence de la fraicheur des premières hauteurs du Haut-Maconnais, se réparti entre 287 mètres (au village) et 380 mètres (clos du Four) sur des côteaux au soleil levant. Au pied du Monsard, les vignes exposées au nord-est s’étagent entre 275 et 330 mètres. Au-delà du cours du Fil et des grandes voies de communication, le parcellaire plus éclaté s’accroche aux plus chauds versants : orientation sud-ouest de Berzé-la-ville, plein sud près du château de Berzé-le Châtel, entre les courbes de niveau 350 et 400 mètres.

Niveau 2

Au pied du Montsard (407 mètres), de la Roche Coche (456 mètres) à Berzé-la-Ville et à Berzé-le-Châtel, on retrouve des sols aux marnes gris sombre, peu calcaires, riches en fer et assez argileuses, parsemés de couches caillouteuses, tandis qu’à Sologny les vignes reposent sur les argiles du Trias (-230 MA). A l’ouest de Milly, les pentes du Mont Cras (506 mètres) présentent l’éventail des sols marno-calcaire issus du Bathonien (168 MA).