Mâcon-Pierreclos

Caractère des vins

Les Blancs

D’un bel or pâle, le Mâcon-Pierreclos, se laisse déguster sans caractère exubérant, peu à peu des arômes de fruits à coques et fruits secs s’exhalent et se conjuguent à des senteurs un peu plus florales rappelant la cire d’abeille. Un élevage sous bois lui apporte des notes de torréfaction, d’épices bien fondues. Sa bouche procure sensation d’opulence générée par une généreuse onctuosité particulière tout en restant équilibrée.

les Rouges

A l’instar de son voisin de Serrières, le vin rouge issu de Pierreclos rentrent dans la catégorie des vins « sérieux ». D’un beau rubis intense, le Gamay se révèle d’abord un peu austère, puis, des arômes de champignons frais, de réglisse et de tabac s’expriment : certains dégustateurs noteront qu’il a tendance à « pinoter » pour en décrire la complexité. Assez tannique, il offre une bouche assez ferme mais annonciatrice de potentiel de garde.

COULEURS

Production

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Bouteilles
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Hectares

mâcon-Pierreclos

Dénomination géographique complémentaire de l’appellation régionale « Mâcon » dans le vignoble du Mâconnais, en Saône-et-Loire.

Depuis le décret de 2005, le nom de Mâcon suivi de Pierreclos désigne les vins blancs, rouges et rosés issus de l’aire délimitée à l’intérieur de la seule commune de Pierreclos.

Situation Géo-Historique

A la jonction des reliefs du Haut-Mâconnais et de la vallée de la Petite Grosne s’orientant désormais en direction de l’est, le vignoble du Mâcon-Pierreclos est implanté de part et d’autre de la rivière. Au sud les côteaux se prolongent en limite de commune par l’appellation Mâcon-Serrières, tandis qu’au nord la délimitation rencontre les appellations Mâcon-Milly-Lamartine et Mâcon-Bussières.
Pointe ouest du « triangle d’or » formé avec Bussières et Serrières, Pierreclos (Petra clausa : pierres close), témoigne d’une histoire intimement liée à celle de son château. Elevé sur une butte épargnée par les crues de la rivière, il a pour origine une première église fortifiée à l’initiative de l’évêché de Mâcon. Enjeu militaire majeur entre Mâconnais et Beaujolais, il subit de nombreux sièges et ravages dans les contextes troublés du XVe siècle et des guerres de religion, avant de subir le brigandage Mâconnais de juillet 1789. Ses restaurations successives permettent d’admirer désormais ses tuiles glaçurées polychromes, à motifs géométriques, rappelant l’influence du faste de la Bourgogne ducale, adepte de cette ornementation ostentatoire. Synthèse de multiples paysages, Pierreclos a accueilli la Saint-Vincent tournante de Bourgogne en 2009 conjointement à Mâcon et Chardonnay.

Les données naturelles

Niveau 1

Au sud-ouest du village, le pentes raides exposées au soleil levant voient les vignes grimper entre 270 mètres (les Margots) et 425 mètres (la Varenne) sur les pentes du Mont Berzé (532 mètres). Au nord du bourg, les flancs non moins verticaux de la montagne de Cras (506 mètres) présentent une chaude orientation au sud et au sud-ouest en surplomb de la combe de la Vallière, entre 280 et 460 mètres (La condemine). L’influence climatique contrastée du Haut-Mâconnais, chaud le jour, frais la nuit est ici nettement perceptible.

Niveau 2

En cette zone de discordance entre roches sédimentaires (âge secondaire) et socle cristallin (âge primaire), le vignoble est partagé entre l’acidité des granites (sols gréseux, sables roses), la lourdeur des marnes (argiles) et la dureté des calcaires (sols très caillouteux et peu profonds).